Critique de Tron: Ares de Joachim Rønning

Publication le 8 octobre 2025 – Modification il y a 1 mois ago – par Ludovic Guéguen
Critique de Tron: Ares de Joachim Rønning

Après plus d’une décennie d’attente depuis Tron: Legacy, Tron: Ares arrive enfin sur nos écrans, avec Joachim Rønning à la réalisation (Maléfique : Le Pouvoir du Mal, Pirates des Caraïbes : la Vengeance de Salazar). Malheureusement, malgré de grandes ambitions visuelles, le film peine à convaincre sur le fond.

Le principal problème réside dans un scénario que nous avons déjà vu plusieurs fois sur le grand écran. L’intrigue, prévisible de bout en bout, manque de souffle et ne parvient jamais à retrouver la magie ou la densité émotionnelle de son prédécesseur. On a constamment l’impression de revoir une formule usée, simplement repeinte aux couleurs néon de l’univers Tron.

Côté interprétation, Jared Leto ne donne aucune émotion dans le film. Son jeu reste froid, distant, presque mécanique — un comble pour un univers qui cherche justement à explorer le lien entre l’humain et la machine. Greta Lee et Evan Peters essaient bien d’apporter un peu de vie à tout ça, mais leurs efforts se noient dans un flot d’effets numériques.

Et justement, on ressent beaucoup l’utilisation des fonds verts sur certains plans. Les décors numériques, pourtant censés nous immerger dans un monde virtuel, finissent par créer une distance. Certains passages donnent plus l’impression de regarder une cinématique de jeu vidéo qu’un vrai film de science-fiction.

Cela dit, tout n’est pas à jeter : il y a quand même de très beaux effets visuels et une musique très sympa. L’ambiance sonore, inspirée par l’héritage de Daft Punk sans jamais vraiment l’égaler, apporte un certain dynamisme. Visuellement, quelques séquences restent bluffantes, notamment lors des courses de disques ou des affrontements lumineux.

Mais au final, la déception domine. Tron: Ares manque de cœur, d’audace et d’identité. Je préfère largement Tron: Legacy, qui, malgré ses défauts, proposait une vraie atmosphère et une émotion sincère. Ici, tout semble artificiel — beau, certes, mais creux.


Bande annonce


Tron Ares critique, critique Tron Ares Disney, Tron Ares Disney

Articles récents

Write a comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *