Publication le 17 octobre 2025 – Modification il y a 3 semaines ago – par Ludovic Guéguen

Le Jour J critique : il faut le dire, le nouveau film de Claude Zidi Jr., avec Kev Adams, Jarry, Guy Lecluse, Didier Bourdon et Brahim Bouhlel, est une énorme déception.

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Le nouveau film de Claude Zidi Jr., Le Jour J, avec Kev Adams, Jarry, Guy Lecluse, Didier Bourdon et Brahim Bouhlel, arrive sur nos écrans avec la promesse d’une comédie de guerre moderne et décalée. Malheureusement, ce qui devait être un hommage drôle et rythmé au débarquement de 1944 devient vite une expérience laborieuse.
Autant être honnête : c’est une pale copie française du film Il faut sauver le soldat Rayane mais sans budget.

Un film dont on se demande quand il démarre.

Dès les premières minutes, on se demande quand le film démarre. Le rythme est d’une lenteur déconcertante. Les dialogues s’étirent, les situations se répètent, et les gags tombent à plat. On sent que le film veut installer une ambiance, mais il finit par accumuler des longueurs à n’en plus finir.
Résultat : on décroche vite, et on regarde sa montre plus souvent que l’écran. Pour une comédie censée être vive et rythmée, c’est un vrai problème.

Le film est tourné comme un mauvais téléfilm pour la TV.

Visuellement, Le Jour J souffre d’un manque flagrant de moyens.
La mise en scène rappelle un mauvais téléfilm pour la TV : décors sans relief, cadrages plats, lumière artificielle. Même les scènes d’action semblent tournées à la va-vite, sans tension ni créativité. On sent que Claude Zidi Jr. veut faire un film d’aventure, mais tout sonne faux.
On est loin du cinéma grand spectacle — et même d’une comédie de qualité.

Une salle vide, une projection “privée”.

Lors de ma séance, nous étions… seulement deux dans une très grande salle.
C’est pratique : on avait une projection privée !
Mais c’est aussi révélateur. Le film ne suscite pas l’intérêt du public. On ne ressent aucune énergie, aucune émotion collective. Le silence pesant dans la salle vide en dit plus long que n’importe quelle critique.

Sur certaines scènes, l’impression d’être dans Lost… mais en beaucoup moins bien

Certaines séquences donnent l’impression que le réalisateur s’est inspiré de la série culte Lost.
Sauf qu’ici, tout paraît flou, mal monté, et surtout en beaucoup moins bien.
On retrouve des personnages perdus, des situations absurdes, des mystères qui ne mènent à rien. Là où Lost captivait, Le Jour J endort.

Pourquoi sortir un film comme ça au cinéma ?

Franchement, pourquoi sortir directement un film comme ça au cinéma, alors qu’il aurait trouvé sa place sur une plateforme de streaming, bien planqué, au milieu d’autres comédies légères ?
Ce n’est pas une insulte : certains films sont faits pour le petit écran.
Mais ici, entre le scénario sans rythme, la réalisation sans éclat et les acteurs qui peinent à exister, on se dit que cette comédie aurait été moins sévèrement jugée si elle était sortie sur Netflix ou Amazon Prime.

Verdict

Le Jour J, c’est une comédie de guerre sans guerre, une aventure sans aventure, une satire sans humour.
On attendait un vrai film de cinéma, on a eu un téléfilm du dimanche soir.
Même les fans de Kev Adams risquent de rester sur leur faim.

Bref, une critique négative justifiée pour un film qui aurait dû rester dans les tiroirs… ou sur une plateforme.

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Synopsis : Juin 1944. L’Europe est déchirée par la guerre, le Débarquement se prépare. Denis Porte continue avec dévouement son travail quotidien sur une base militaire anglaise… factice. Sa mission : déplacer chaque jour des soldats postiches et tromper ainsi l’ennemi. Chez les Porte, on a tendance de père en fils à mourir en héros pour la France. Alors pas question pour sa mère que Porte prenne le moindre risque. S’occuper d’une base factice, c’est le maximum qu’elle tolère pour son fils. Mais après avoir fait la rencontre de Sami, un médecin algérien qui rêve de rencontrer De Gaulle, ils décident lors d’une soirée arrosée d’y prendre part. Ils prennent le large avec bravoure (et pas mal de grammes dans le sang). Sauf qu’ils n’ont pas la bonne date ni le bon lieu. Ajoutez à cela un héros qui ne veut surtout pas s’exposer au danger. Le jour J, euh ou presque …

Bande annonce

Un film par le distributeur Apollo films

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